mardi 30 juin 2009

Le député Gérard Bapt veut interdire les biberons contenant du Bisphénol


La vente et l'utilisation de biberons contenant du bisphénol pourraient être interdites dans la commune de Saint-Jean (Haute-Garonne), selon un arrêté du maire, le député Gérard Bapt (PS), président du groupe d'études parlementaire "santé environnementale".
"L'utilisation de biberons contenant du bisphénol est interdite", la vente de biberons en contenant est interdite sur le territoire de la commune, proche de Toulouse, et "l'ensemble des biberons des crèches associatives sera remplacé", indique un arrêté publié par la mairie qui doit encore recevoir l'aval de la Préfecture pour entrer en vigueur.
"Je veux tenter d'attirer l'attention" sur les dangers que pourraient représenter les produits contenant du bisphénol A pour les nourrissons, a expliqué à l'AFP Gérard Bapt, contacté par téléphone.
Le député avait demandé début juin dans une lettre ouverte à la ministre de la Santé Roselyne Bachelot que le dossier du bisphénol A (BPA) soit "reconsidéré" et que l'utilisation de biberons qui en contiennent soit bannie dans les crèches.
La secrétaire d'Etat à l'Ecologie Chantal Jouanno a de son côté demandé à l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) de reprendre l'expertise sur les effets du bisphénol A, estimant que "nous devons être extrêmement vigilants sur les effets de cette substance sur les nourrissons".
Quatre Etats américains ont pris ou vont prendre une décision d'interdiction du bisphénol A dans les plastiques alimentaires. Mme Bachelot a déjà rappelé pour sa part que des études "fiables" concluent en l'état actuel de la science à "l'innocuité" des biberons en contenant.

lundi 15 juin 2009

Alertez les biberons !

Bisphénol A, ou BPA : un terme un peu barbare, mais c’est un élément constituant des plastiques « nouvelle génération », dans lesquels on retrouve des bouteilles d’eau, le revêtement intérieur des boites de conserve et canettes, boites plastiques pour la conservation de vos aliments et les biberons.
Jusque là rien d’alarmant… mais saviez-vous que la première utilisation de ce bisphénol-A n’avait rien de plastifiant ? Dans les années 1930, on l’a utilisé comme hormone de synthèse pour des contraceptifs féminins !!! Trop peu efficace, on lui a trouvé une bien meilleure utilisation : il a la propriété miraculeuse de rendre les polycarbonates solides et transparents, une aubaine pour les grandes industries gourmandes de ces composants !!!
Il se trouve, d’après des études scientifiques, que ce Bisphénol-A peut migrer vers les liquides ou aliments contenus dans les récipients, et en proportion grandissante lorsque le récipient est chauffé.
Il faut savoir que 90 à 95% des biberons, même ceux que l’on croirait les plus classiques, contiennent du bisphénol-A (vous savez, la grande marque qui commence par un A…). Et il semble qu’une absorption trop importante de cette substance provoquerait des troubles nerveux et hormonaux, en particulier sur les hormones de la reproduction. Une forte hausse des anomalies génitales a ainsi été constatée sur les nourrissons depuis quelques années.
Le gouvernement québécois a été le premier au monde à décider en octobre 2008 d’interdire toute production et importation de biberons à base de bisphénol-A… principe de précaution oblige. Le reste de la planète reste bien froid encore pour des mesures aussi engagées.
Que peut-on donc faire, nous, simples citoyens ?
Pour les biberons, rien de plus simple, et de moins simple ! Vous pouvez vous adresser au fabricant des biberons que vous avez dans vos placards et leur demander si oui ou non il y a du BPA dans vos biberons actuels. Sinon, il est impératif, pour être certains que les biberons ne contiennent pas de BPA, d’acheter uniquement les biberons qui garantissent expressément l’absence de BPA.
Et puis éviter de chauffer les boites en plastique ou les boites de conserve…
Si vous souhaitez vous approvisionner en biberons sans bisphénol, le Monde de Léa en fournit (voir adresse dans le chapitre des couches lavables).
Sophie

Des couches propres !

Les raisons d’utiliser des couches lavables sont multiples :

* Protéger notre environnement
Il faut savoir que les couches jetables sont polluantes à tous points de vue : leur fabrication est polluante, leur transport volumineux pollue, salies ce sont des déchets polluants et non recyclables. Il faut environ 500 ans pour qu’une couche se décompose alors qu’une couche lavable est recyclable.
Sachant qu’un enfant utilise des couches jetables pendant les 3 premières années de sa vie, il consommera donc 5000 couches en 3 ans qui représentent un encombrement de 10 m3, l’équivalent de sa chambre remplie du sol au plafond !! Il faut savoir que pour la fabrication d’une couche, il faut 1 verre de pétrole et de la cellulose extraite des arbres (donc 5 arbres abattus en 3 ans), sans compter l’eau et l’énergie consommée plus conséquentes que celles nécessaires à l’entretien des couches lavables.
De plus, la gestion de ces ordures non recyclables représentent un coût énorme pour la collectivité. Certaines mairies d’ailleurs commencent à encourager les parents ou les crèches qui utilisent les couches lavables en leur versant des subventions, des primes (cas en Bretagne et en Belgique notamment). Les couches jetables représentent 520 000 tonnes de déchets par an, ce qui coûte à la collectivité (et à nous contribuables) 55 millions d’euros .
Les couches usagées sont soit brûlées soit enfouies. Si elles sont brûlées, elles contribuent à l’émission des dioxines (à l’origine des cancers), si elles sont enfouies elles rejettent du méthane et autres acides polluant les sols et les nappes phréatiques, sans compter le coût élevé de la création des centres d’enfouissement.
La plupart des couches jetables sont en plus emballées dans des sachets plastiques non biodégradables, sauf quelques rares marques essentiellement bio, qui ont des emballages biodégradables et qui proposent des couches biodégradables à 50 ou 82 % mais beaucoup plus chères sur le marché (une excellente marque dans ce domaine : WIONA disponible sur de nombreux sites internet).

* Faire des économies
Coût total dû à l’utilisation de couches jetables sur 2,5 ans : entre 1092 et 2194 Euro par enfantCoût d’achat des couches lavables : entre 400 et 655 euros comprenant une vingtaine de couches environ. A ce coût, il convient d’ajouter 150 Euro par an pour l’entretien (eau, électricité, lessive)Point important : les mêmes couches peuvent resservir pour plusieurs enfants ! Elles peuvent aussi être revendues d’occasion.

* Protéger la santé de nos enfants
Quel recul avons-nous sur les couches jetables, leurs bienfaits et leurs méfaits ? A l’heure où il y a de plus en plus de cancers et où la fertilité humaine baisse de façon dramatique, ne devons-nous pas nous poser la question ?Les fesses de nos bambins restent, certes, beaucoup plus au sec qu’avant, ceci grâce entre autre au polyacrylate de sodium utilisé en grande quantité dans les couches avec tant d’autres composants et lotions. Compte tenu du coût des couches et de cet effet « fesses au sec » les enfants sont changés moins souvent et restent donc dans leur ammoniaque. Quant aux composants des couches jetables, il y a de quoi frémir : Plusieurs organismes comme Greenpeace, Öko-Test ont révélé par le passé la présence dans les couches de benzol (cancérigène), de dioxyne (1000 fois plus toxique pour l’homme que le cyanure de potassium et provoquant cancers et disfonctionnement des systèmes immunitaires et hormonaux), de TBT (la substance la plus toxique que l’homme ait inventé !)…- sans oublier que les couches sont souvent blanchies au chlore.
Jusqu’à 50 composants différents entrent dans la composition des couches. Or la peau et les muqueuses de nos enfants sont en contact 24h/24 avec ces subtances et pendant près de 3 ans !!
En théorie il y a des contrôles, mais chaque composant est évalué individuellement et le cumul de toutes ces substances n’est pas pris en compte, ni le côté plus fragile de nos petits enfants encore en pleine formation sur le plan immunitaire, physiologique… Certains bébés font des allergies à ce type de couches, comment être surpris… ?
Des études ont montré que l’air en contact avec les couches jetables peut provoquer des irritations respiratoires, voire de l’asthme. Il est donc vivement conseillé de ne pas stocker les couches jetables dans la chambre des enfants. Il ne faut pas non plus les laisser jouer avec des couches propres ou sales et si par malheur, ils absorbent l’intérieur d’une couche, il convient de vite appeler le centre antipoison.

Les couches lavables se présentent sous différentes formes (langes avec culotte de protection, couches préformées comme des culottes et qui ferment par scratchs ou pressions avec une culotte de protection indépendante, les couches « tout en un » ), différentes matières (coton bio ou non bio, flanelle, chanvre ou bambou), différentes tailles.
Prenez les temps de vous renseigner sur ces différentes caractéristiques pour trouver le type de couches qui vous correspond le mieux

Site internet de vente en lignes d’articles de puériculture naturels et écologiques sur lesquels vous pouvez trouver des couches lavables :
Le monde de Léa, http://www.lemondedelea.fr/, dont le siège est à Malissard (contact : Catherine Duclaux)

D’autres sites existent (http://www.liloudesbois.fr/; http://www.bebeaunaturel.com/ ,…), n’hésitez pas à les contacter aussi par téléphone, on y trouve souvent de meilleurs conseils qu’en magasin ! Mais vous pouvez également vous fournir dans les magasins bio.

Solange.

Une deuxième vie pour nos appareils électriques

Ne jetez plus vos vieux appareils électriques à la poubelle, redonnez-leur une deuxième vie et contribuez au recyclage ! Saviez-vous par exemple que le plastique de votre vieux sèche-cheveux pourra servir à l’industrie automobile ? Il est aujourd’hui possible de recycler 70 % de ces appareils. Tous les objets électriques sont concernés : hifi, électroménager, jouets, outils de bricolage et jardinage, informatique, téléphonie… Déposez-les donc dans les points de collecte proches de chez vous…
Les déchetteries de Charmes, Toulaud, La Voulte, Etoile, ainsi que les grandes surfaces Géant Casino et Auchan sont des points de collecte de ces appareils (http://www.collectons.org/points-de-collecte.html)

Autre alternative, en particulier si vous avez des objets encombrants : faites appel à Emmaüs, à Etoile sur Rhône par exemple. Ils viendront sur place vous débarrasser et utiliseront des pièces pour réparer d’autres appareils (Tél : 04.75.60.63.20)
Sophie

Le WWF lance un "appel du 18 juin" pour soutenir le bio dans les cantines


Le WWF lance son "appel du 18 juin" pour soutenir l'introduction des repas bio dans les cantines, l'une des mesures du Grenelle de l'environnement.
La campagne "Oui au bio dans ma cantine", entend sensibiliser les mères et les maires, responsables des cantines des écoles primaires; elle sera menée sur trois ans pour cibler, après le primaire, les collèges, les lycées et les crèches, a indiqué lundi à la presse Serge Orru, directeur-général du WWF.

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L'homéopathie des tout petits


Infections ORL, poussées dentaires, coliques… : bobos et petites maladies sont courants les premières années du bébé. Si certaines pathologies nécessitent une consultation médicale, de nombreuses affections infantiles peuvent être soulagées par l’homéopathie.
Albert-Claude Quemoun, docteur en pharmacie, nous guide sur le chemin de cette médecine particulièrement adaptée aux nourrissons.
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lundi 8 juin 2009

Tarte au fromage blanc et coulis de fruits

Une recette légère, très simple et très fraîche pour les plus petits gourmands...
Ingrédients : 150g de biscuits (petit beurre ou genre spéculoos), 600g de fromage blanc à 20%, 2 gros oeufs, 25g de fécule, 120g de sucre, 1 citron (zeste + jus), coulis de fruits au choix (abricots, mangue, framboises, fraises...)
Préparation : Mixer les biscuits et tapisser un fond de tarte en tassant bien. Mélanger tous les autres ingrédients, et verser sur le fond de tarte. Mettre au four pendant environ 30-40 minutes à 150°C. Laisser refroidir puis mettre au frais au moins deux heures. Verser le coulis sur les parts au dernier moment, et régalez-vous bien !

CD Comptines et Berceuses du Baobab

Ce CD est un petit bijou qui permettra à votre enfant de partir à la découverte des tonalités, rythmes et couleurs de l'Afrique. Possibilité d'acheter le CD seulement, mais je conseille fortement le grand format qui explique et traduit les chansons. Magnifique édition.

L'enfant n'est pas qu'un enfant...


Enfant roi, enfant « chef de famille »... L’enfant a-t-il pris une place trop grande dans notre société ? Pour François de Singly, le processus d’autonomisation de l’enfant, que consacre le droit, est indissociable du développement de l’individualisme en Occident.L’enfant a changé de statut au cours des dernières décennies, ce qui suscite craintes et incompréhensions. La plupart des écrits et des discours actuels sur le statut de l’enfant relèvent de la déploration. L’enfant serait « roi », privé de son enfance, en conséquence il faudrait rétablir l’autorité, remettre de l’ordre entre les générations, redéfinir les âges pour que les plus âgés assument leur âge (et leur autorité) et que les plus jeunes acceptent d’être petits.Une meilleure compréhension des changements du statut de l’enfant est nécessaire. La reconnaissance de l’enfant comme personne, comme individu, ne signifie pas que l’enfant est un adulte. Elle indique que le processus central des sociétés contemporaines occidentales – l’individualisation (1) – touche désormais aussi les enfants. La nature sociale de l’enfant, dans nos sociétés, est d’être double : être « petit » – c’est incontestable – mais aussi être un individu comme les autres méritant d’être traité avec le respect propre à toute personne.
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Se séparer, une épreuve qui fait grandir


Indispensables au développement du petit enfant, les premières séparations sont un passage souvent plus difficile à vivre pour la mère que pour le bébé.
Le plafond de bois clair, les arbres peints sur les murs et les petits canapés verts donnent un aspect bucolique au Petit Square, installé dans le centre-ville de Versailles. Les «accueillantes» du jour, une psychologue, une puéricultrice et une éducatrice, reçoivent ce matin une quinzaine de bambins accompagnés de leurs mamans ou nourrices. « Nous avons ouvert cette structure, où l’accueil est anonyme et gratuit, pour prévenir les difficultés de séparation, dont les professionnels de la petite enfance sont quotidiennement les témoins impuissants », explique l’un des membres de l’équipe, précisant qu’« ici, tout est fait pour favoriser l’exploration et l’expérience de l’éloignement ».Conçu dans l’esprit de la Maison verte, créée par Françoise Dolto à Paris en 1979 (1), le Petit Square se veut un lieu de transition entre la famille et la crèche, l’assistante maternelle ou l’école, un espace où l’enfant de 0 à 4 ans peut faire ses premiers pas dans la vie sociale sous le regard sécurisant d’un parent.
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Les enfants américains menacés d'"obésité de la récession"


Certains parents confrontés à la crise économique risquent d'avoir plus souvent recours à des repas bon marché.Les enfants américains sont menacés d'une "obésité de la récession", selon un rapport publié mercredi expliquant que certains parents confrontés à la crise économique risquent d'avoir plus souvent recours à des repas bon marché du type "restauration rapide".
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vendredi 5 juin 2009

10 Juin : Spectacles Jeune Public L'Enfance de l'Art à saint Péray

Organisé chaque année par l'association La Compagnie Zinzoline, cet événement propose une journée entière de contes, marionnettes, magie, théâtre, mime.
Tarif à la journée (10€) ou la demi-journée (7€)
Tél : 04.75.81.01.20
Site web : http://www.ciezinzoline.org

5 juin : Le film "Home" de Yann Arthus Bertrand sur France 2 à 20h40

Avec ce nouveau film, Yann Arthus Bertrand (réalisateur de "La Terre vue du Ciel") veut sensibiliser à la protection de la planète.
Diffusé dans 126 pays, ce plaidoyer retrace l'histoire de la planète et de l'huma­nité en jouant sur l'opposition entre la beauté des images tournées du ciel en haute définition et la gravité des menaces qui pèsent sur la Terre. D'un côté, une mère ourse craquante qui sort de l'eau, suivie de ses deux petits ; de l'autre, la fonte de la calotte glacière qui promet d'entraîner des dérèglements en chaîne.
Même les images de sites pollués sont d'une splendeur à couper le souffle. «La beauté crée de l'émotion et fait réfléchir, explique Yann Arthus-Bertrand. Le mes­sage porté par ce film est extrêmement important, car il met en évidence la question de la survie. Sans nous en rendre compte, molécule après molécule, nous avons bouleversé l'équilibre climatique de la terre.» Et d'insister sur l'urgence de la situation : «Il ne reste plus que dix ans à l'humanité pour inverser la tendance.»
Des parrains célèbres, dont Al Gore, Prix Nobel de la paix et auteur d'Une vérité qui dérange, ont apporté leur caution scienti­fique au film. Mais Yann Arthus-Bertrand s'est heurté à l'hostilité de certains pays, dérangés par sa caméra inquisitrice. La Syrie et Dubaï n'ont pas souhaité lui ouvrir leurs frontières. L'Inde a conservé la moitié de sa pellicule et la Chine a levé sa censure in extremis. L'Argentine l'a retenu une semaine sous un prétexte fallacieux. Preuve que le photographe écolo met souvent le doigt là où ça fait mal. (Le Figaro Magazine)

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